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Test de Artificial Girl 3

Eh oui, le voilà enfin : le test de ARTIFICIAL GIRL 3 ! Je l'admets, j'ai eu du mal à attaquer... Il faut dire que j'étais bien assis les fesses au fond de ma chaise à écouter l'OST de Megaman 2. De la bonne musique pour sûr, et pourquoi pas d'ailleurs l'écouter en même temps ? Et non, tout comme son prédécesseur, AG3 n'a pas de bande son, mais vous pouvez exécuter votre playlist MediaPlayer en tâche de fond pendant le jeu. C'est alors que 2 choix s'offrent à nous : l'éditeur ou le jeu. En fait, vous n'avez même pas le choix, à moins que votre trip soit de vous balader tout seul dans une vaste map dépourvue de toute interactivité.

make Executable Création

Eh oui ! Il faut passer par l'éditeur la première fois, et dieu sait que vous pourrez y passer du temps. C'est peu dire ! Si créer une demoiselle peut s'avérer relativement rapide, il faudra en revanche produire 8 tenues par la suite pour avoir vraiment un personnage complet. Mais qu'à cela ne tienne, réaliser les vêtements est probablement la partie qui laisse le plus libre cours à votre créativité. Il est en effet possible d'importer des fichiers de textures sur n'importe quelle pièce vestimentaire. Voilà qui donne une infinité de possibilités, non ?

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Pour exemple, un T-shirt "Lucky☆Star" fait maison.

Mais ne grillons pas les étapes trop vite. Avant toute chose, c'est bien le physique de notre demoiselle qui va nous intéresser le plus. Voyons donc de plus prêt l'ensemble des outils proposés à cet effet. Ils sont répartis dans 10 onglets, le premier ne servant déjà à rien de plus que de créer, charger, et sauvegarder ; la customisation ne démarre vraiment qu'avec le second. Il concerne la peau, le bronzage, et la couleur des poils pubiens. C'est très important, ce détail : pour ma part, il est impensable de fabriquer une demoiselle aux cheveux bleus sans que la couleur des poils pubiens ne suive ! Mais ceux qui préfèrent peuvent aussi choisir de ne pas en mettre.
Troisième onglet : le corps. Certainement l'un des plus importants, on y règle le tour de hanches, mais aussi le volume des seins, leur forme, et leur orientation. Quoi qu'il en soit, faire de beaux seins reste une rude épreuve. Vous pourrez ensuite faire de même avec les tétons et les auréoles. Enfin, criez au scandale : impossible de changer la taille du personnage ! Je trouve ça vraiment dommage dans un jeu où il est possible de rassembler plusieurs filles les unes à côté des autres...
Le quatrième onglet est fort sympathique, puisqu'il concerne les yeux. Bon nombre de possibilités ici, comme changer la disposition et la forme, la taille des orifices et des iris, mais aussi le style et la couleur des pupilles ! Un regard de chat, n'est ce pas trop kawaii ? Le cinquième onglet quant à lui se résume au maquillage des yeux, et aux cils. Le sixième, un peu plus diversifié, permet de modifier les sourcils, la taille du nez et sa cambrure. Vous pouvez même aller y éditer la longueur des oreilles !
Le septième onglet concerne les lèvres, la bouche et le menton. C'est aussi l'occasion de toucher au volume des joues.
Enfin, la customisation physique s'achève avec le huitième onglet : la coupe de cheveux ! Cet onglet, au combien aimé, est blindé de coiffures qui rappellent clairement quelques personnalités de jeux et manga japonais telles que Haruhi Suzumiya. Cela s'effectue en trois temps : d'abord les mèches, puis tout l'arrière de la tête, et enfin éventuellement des favoris. De plus, on peut coloriser chacune de ces parties indépendamment des autres, de quoi obtenir une magnifique teinture freestyle digne d'un bon groupe de Visual kei !
La question qui se pose alors est : mais à quoi servent les deux derniers onglets ? C'est très simple : le premier consiste à nommer votre personnage et à définir sa date de naissance. Inutile de sauter cette étape, vous ne pourrez pas sauvegarder autrement ! De plus, c'est ici que vous pouvez régler le lien qui vous unit à votre demoiselle en définissant de quelle manière elle s'adresse à vous. C'est aussi ici que l'on définit la personnalité, qui comprend entre autres le fameux type-N, ou pour ma part ''type-Nagato'' : imaginez que vous avez entre les mains Rei Ayanami ou Yuki Nagato. C'est exactement ça.
Dixième et dernier onglet : les traits de caractère. Une belle panoplie, je dois dire... Une bonne cuisinière ? Une myope ? Une maladroite ? You decide!

Eh voilà ! Bon, il reste encore à définir les 8 tenues portées par votre demoiselle, mais supposons que nous avons à faire à une nudiste qui n'en a que faire et décidons de lancer le jeu pour de bon.

play Executable Jeu

C'est là que ça se complique pour nous autres Français. Il est nécessaire de rentrer son nom en japonais pour pouvoir créer un fichier de sauvegarde. Mais contrairement à AG2 qui disposait d'un tableau de katakana, il faut ici taper sur le clavier, et que ce dernier soit donc paramétré en mode katana à l'aide des options linguistiques de votre OS, et encore si celui-ci veut bien... Bref, si vous surmontez cette étape, il est enfin possible d'importer sa création dans la map et de passer aux choses sérieuses ! Mais la première impression une fois dans le jeu est un gros ''C'est quoi cette merde ?''

Oui, c'est vrai depuis AG2 le niveau graphique de l'environnement extérieur n'a pas grandement évolué, votre avatar semble toujours aussi constipé quand il se déplace, accompagné de sursauts d'adrénaline brusques quand il marche longuement, et le tout en recyclant les mêmes sons !
Et pourtant, à l'évidence nous sommes bien un cran au-dessus d'AG2. Si ce n'est pas purement sur le plan technique qu'on le constate, c'est certainement du côté gameplay limité à des commandes toujours plus simples ; et bien sûr, par cette petite touche supplémentaire : il est maintenant possible d'avoir plusieurs filles dans la même partie.

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Si vous avez vu la pub de Metroid Prime 3 avec la nana qui joue à
la Wii, ben c'est elle en Artificial Girl...

Plusieurs filles ? C'est un véritable harem ! Les filles sont même capables de nager, d'interagir entre elles, et de se jalouser ! L'indicateur en bas à gauche ne sert pas seulement à marquer la position d'une demoiselle dans la map, il sert à calculer le niveau d'affection de cette dernière à votre égard : la couleur bleu au départ pour l'indifférence ; vert ensuite pour l'amitié ; rouge pour l'amour ; jaune pour la jalousie. Ces mêmes indications sont un très bon point de repère pour définir ce que vous pouvez faire avec vos camarades. Je ne vais pas entrer dans les détails, AG3 a de toute façon de quoi combler vos fantasmes. Le tout un poil au dessus d'AG2 et Sexy Beach 3 Plus, bien que l'on reste à mon goût encore en dessous du formidable SchoolMate.

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Seule la rue est graphiquement bien rendue, mais ne vous y fiez pas trop quand même : cela rame comme pas permis.

Mais je te reconnais ! Tu es T-elos de Xenosaga ! Alors c'est ainsi que tu arrondis tes fins de mois ?


Verdict

Un éditeur de personnages un million d'années lumière au-dessus d'AG2, avec même la possibilité d'échanger ses fichiers de personnages/vêtements sur le net tels des Pokémon ; mais un jeu qui en lui même ne fait pas le même bond en avant, sans pour autant être très mauvais à côté des autres produits signés Illusion. Cependant, pour 4Go, si créer le personnage ne vous botte pas plus que ça, préférez RapeLay ou SchoolMate, qui proposent de belles parties de jambes en l'air pour moins d'espace disque.

B
Testé par Virgile "VILE" Bornemann, Webmaster ILLUSION FRANCE